Gustave Courbet : découvrez ses divers œuvres d’art

Si vous souhaitez connaître les artistes talentueux qui ont embelli et qui embellissent encore La France, Jean Désiré Gustave Courbet en est un. Connu sous le nom d’artiste Gustave Courbet, ce peintre franc-comtois est né à Ornans en 1819 pour mourir en Suisse, dans la ville de La Tour-de-Peilz en 1877. Il a conçu plus d’un millier d’œuvres d’art durant sa vie d’artiste. Ce qui le catégorise parmi les artistes les plus influents et complexes du XIXè siècle.

Gustave Courbet s’est surtout fait une réputation en osant contredire la hiérarchie des genres dans certains de ses œuvres. Mais ce n’est pas tout ! Le peintre n’a pas non plus hésité à sortir des normes de l’idéalisme ainsi que de l’académisme pour concevoir quelques uns de ses tableaux. Et c’est cette autre touche qu’il a apporté au monde de la peinture qui l’a rendu célèbre. D’ailleurs, un musée se trouvant à Ornans, sa ville natale, porte son nom actuellement. Ces œuvres de Courbet vous intriguent ? Découvrez-les !

Le fameux « Autoportrait au chien noir » et « Le Désespéré »

L’œuvre d’art intitulé « Autoportrait au chien noir » est l’un des plus célèbres, pour ne pas dire le premier à l’être, du peintre Gustave Courbet. Il l’a travaillé en 1841 ; et actuellement, il est possible de l’admirer au Petit Palais du Musée des beaux-arts de Paris. Ce qui spécifie ce tableau, c’est le fait que l’artiste s’est inspiré de l’endroit où il a passé son enfance, voire dans une ferme, en milieu rural. Ce qui explique le paysage rural en arrière plan. En premier plan, on distingue facilement Gustave Courbet lui-même, tel que décrit dans le nom du tableau.

Toutefois, le contraste se manifeste par son allure bien à l’aise et ses vêtements de bonne qualité. À ses côtés se tient un chien noir, pareil que celui qu’il a acquis dans la réalité. D’ailleurs, c’est à travers ce tableau que Gustave Courbet a exprimé le réalisme sans aucune goutte d’idéalisme.

Quant à l’œuvre qu’il a nommé « Le Désespéré », il présente un jeune homme, toujours le peintre lui-même, dans un état affolé en tenant ses longs cheveux bruns entre ses deux mains. À première vue, c’est comme si le personnage est en panique, en détresse, à l’approche de la folie. On remarque également que le choix des couleurs et d’huile que l’artiste a utilisé a été fait dans le but d’accentuer le réalisme, voire la proximité de l’image vis-à-vis des admirateurs. Sachez que cette œuvre a pris deux années à Gustave Courbet pour être ce qu’il est. Pour admirer le tableau ainsi que les autres œuvres d’art de l’artiste, n’hésitez pas à aller sur ideozmag.fr

L’homme rendu fou par la peur

Les autoportraits de Gustave Courbet ne se limitent pas à ces deux précédents tableaux. Entre les années 1843 et 1844, cet artiste français a peint le précieux « L’homme rendu fou par la peur ». Cela concerne un homme (avec le visage du peintre bien sûr) se tenant à moitié debout, toujours avec le visage affolé et inquiet. Le peintre a tenu à maintenir le style romanticisme dans cette œuvre.

« Un enterrement à Ornans » et  « La vague »

Ce n’est que vers 1850, que l’artiste a peint« Un enterrement à Ornans ». Puisant son inspiration dans sa ville natale, il a peint ce tableau lors de ses trente ans. Il présente des personnages regroupés, comme lors d’un enterrement et où se mêlent hommes, femmes, religieux et chien. Bien évidemment, la scène se passe dans un cimetière. L’œuvre a suscité des critiques remarquables, selon lesquels, c’est vulgaire, ignoble et laid.

S’agissant du célèbre tableau « La vague » que Gustave Courbet a réalisé en 1870, il a choisi le style réalisme en présentant ce paysage. Le tableau montre une vague déferlant sur le rivage. En faisant, comme toujours, le bon choix de couleurs, cette œuvre d’art approche de près la réalité, telle une photographie. Selon les analyses, l’artiste aurait souhaité résumer en image et en art la puissance et la force de la nature.

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